Meilleur riz du monde
Dans le Nord-Ouest, vous trouverez l’un des meilleurs riz au monde, si ce n’est le meilleur, pour avoir remporté plusieurs années d’affilée le titre suprême pour sa variété de riz jasmin qui y est produite. Ses subtiles saveurs font de cette province, un incontournable des connaisseurs et amoureux de la gastronomie. De même, sa campagne et ses rizières se laissent volontiers apprécier lors de balades sillonnant sur des chemins de terre, eux-mêmes bordés d’une végétation tropicale.
Les cultures verdoyantes pendant la saison des pluies ne sont pas les seuls attraits d’une province où le calme demeure. Le contact humain est facile et agréable. À pied, en tuk tuk ou à vélo pour les plus courageux, il est possible de partir à la rencontre des artisans, de leurs savoir-faire et comprendre le parcours de leurs productions, des ateliers jusqu’aux étalages abondants des marchés.
Artisanat local
En partie lié à la culture du riz et de la pêche, un artisanat encore authentique fourmille dans la région. Au hasard de vos excursions et selon les artisans ouverts lors de votre passage, ces derniers vous présenteront avec joie des savoir-faire que l’on ne soupçonne pas exister. Galettes de riz, atelier de nouilles, « Sra Sor » (alcool de riz), fabrique de glace… sont tout autant de pépites que vous pourriez découvrir lors de vos excursions.
Plus surprenant et davantage odorant ;) sur Battambang, il est aussi possible de découvrir comment est préparé le Prahok, cette pâte de poisson fermentée, au goût si prononcé et pourtant très appréciée des Khmers. Pour l’anecdote, généralement consommé avec de petits légumes crus, ce met est surnommé « le fromage cambodgien ». Un fromage souvent fort en goût, mais que l’on se doit de goûter si l’on souhaite découvrir les bases de la cuisine locale !
Une ville coloniale
Le Phsar Nat, marché de style Art déco, trône toujours aussi fièrement au cœur de Battambang et demeure un centre d’activités et d’échanges de cette région éloignée de Phnom Penh. Magnifiquement conservés, la plupart des bâtiments construits sous le protectorat se laissent découvrir au gré de petites déambulations citadines aux heures où les températures sont les plus douces.
Autre reliquat de cette époque révolue, la campagne pouvait également se parcourir à bord d’un « bamboo train » (ou norry), un surprenant mode de transport endémique (planche en bambou posée sur 2 essieux) utilisant l’ancien réseau ferroviaire construit par les Français.
À présent, avec la réactivation du chemin de fer cambodgien, cette activité est en suspens. Toutefois, devenue un grand classique des voyageurs de passage, de nouvelles voies sur de courtes distances ont été ouvertes afin de maintenir une activité économique à ses anciens exploitants. Il est donc toujours possible d’emprunter ces « trains » d’un autre monde, bien qu’ils aient perdu en authenticité.