Considéré comme la 8ème merveille du monde, l’ensemble des temples d’Angkor fait prendre conscience à chacun de nous de l’existence passée de civilisations autrefois prééminentes et désormais disparues. Celle d’Angkor a duré du 9ème au 15ème siècle et s’est étendue sur un site urbanisé d’environ 1000km2. A son apogée, y vivaient quelques 750 000 habitants, soit sans aucun doute une des plus grandes métropoles de ces temps révolus.
Et s’il y a un mystère des pyramides en Egypte, il y a aussi à n’en pas douter un mystère d’Angkor : celui de son déclin. Bâti sur un agencement particulièrement efficace de canaux et de réservoirs afin d’assurer sa prospérité agricole, le site d’Angkor aurait connu sur sa fin une succession d’années de sécheresse qui ont eu raison des capacités pourtant étonnantes de son système hydraulique. C’est en tout cas la théorie des historiens et nous voici donc tout petits devant l’histoire, la beauté et l’excellence d’une grande civilisation : la civilisation Khmère…
Comme cela s’est souvent produit dans le Sud-Est asiatique, à l’origine hindouistes, les Khmers sont ensuite devenus bouddhistes. L'empire khmer, qui englobait à son apogée la Thaïlande, le Laos ainsi qu’une partie du Vietnam, a été fondé au début du 9ème siècle par Jayavarman II. Un de ses successeurs, Indravarman I, est celui qui entreprendra les travaux d'aménagement hydraulique qui seront la fondation de la prospérité de cet empire.
Aujourd’hui, visiter les temples d'Angkor n’est pas une activité touristique comme les autres. En raison de la superficie du site bien sûr - le complexe d’Angkor Vat à lui seul occupe une surface totale de 1500 mètres sur 1300 mètres - qui demande un minimum d’organisation que Cambodge Autrement se fait fort de fournir.
Facile d'accès depuis Siem Reap
La ville voisine de Siem Reap, située à 8km, est elle-même facilement accessible par un bon réseau routier depuis Phnom Penh, bus et taxis desservent la destination facilement en 5/6 heures. Classé depuis 1992 au patrimoine mondial par l'UNESCO, il faut savoir que ce site attire plus d'un million de visiteurs par an et constitue ainsi la principale attraction touristique du Cambodge, ce pays de grande culture. Il faut donc bien préparer sa visite afin de bénéficier au mieux des merveilles architecturales de cet endroit unique au monde.
Ne pas fuir la saison des pluies
Si pour certain, la mousson peut être perçue comme inconfortable, il ne faut toutefois pas hésiter à venir pendant cette période. Après tout, il pleut rarement plus d’une heure par jour même si l’intensité des précipitations peut sembler inhabituelle pour des Français. La période qui suit peut représenter un compromis, les pluies y sont notoirement plus rares et en tout cas insuffisantes pour impressionner des visiteurs motivés et bien préparés par nos soins. Notez enfin que pendant la saison des pluies, la nature est belle, toute parée de ce vert profond des Tropiques et en plus, il y a beaucoup moins de visiteurs sur les différents sites.
Ne pas hésiter à voir des temples moins connus
L’évidence commande d’être accompagné d’un guide connaissant le site comme sa poche et sachant s’adapter aux heures d’affluence de chaque temple. Chez Cambodge Autrement, nous recrutons les meilleurs guides, formés à notre philosophie. Enfin, il faut savoir qu’entre 900 et 1200, l’empire Khmer et sa civilisation raffinée a produit certaines constructions architecturales parmi les plus somptueuses de cette partie du monde. Il y a donc de nombreux temples éparpillés autour du site d’Angkor Vat, dans un rayon inférieur à 50km. Il est dès lors pertinent de prévoir des visites un peu excentrées, sur des sites moins fréquentés, voire même pour certains inaccessibles aux bus de touristes. Cela occasionnera plus de temps de transport certes mais à la fin la magie des lieux opérera au maximum dans un recueillement et une quiétude de circonstance.
Bonne visite !
