Que ramener du Cambodge ?

Portée aussi bien par les hommes que par les femmes, cette écharpe en soie ou en coton fera un merveilleux cadeau. C’est le foulard traditionnel des Cambodgiens, à l’origine imprimé de petits carreaux rouges et blancs, ou bleus et blancs, mais on le trouve maintenant dans tous les coloris.

C’est notre première option souvenir Cambodge Autrement, car il est facile à caser dans les bagages. Un krama sert à tout ou presque. On le porte autour des reins à la maison pour se sentir à l'aise, on l'utilise pour rester pudique lorsqu’on se baigne dans la rivière, on le transforme en coiffe quand on veut se protéger du soleil. Les mères s’en servent de porte-bébés…

Besoin de couche-culotte, d’un hamac, d’une épuisette, d’un sac, d’une corde pour remorquer un scooter en panne ? Sortez votre krama… Sinon, une fois en soie, ce tissu cambodgien devient un objet d'ornement que l'on porte volontiers lors des fêtes religieuses à la pagode.

Aujourd’hui, il en existe de multiples variétés et de toutes les couleurs, en coton ou en soie, avec ou sans franges. On les trouve sur tous les marchés et aussi dans des magasins spécialisés. 

C’est un métier ancestral au Cambodge. Les indigènes fabriquaient manuellement avec des bambous, des rotins, des feuilles de palmiers et des lianes toutes sortes d’ustensiles nécessaires à la vie quotidienne.

Des nasses en forme de cône, des petits paniers ronds, des cribles, des tamis… On voit souvent passer dans les villages le petit vendeur à mobylette avec son chargement improbable qui offre une forte prise au vent. Il ne s’arrête que si on l’appelle pour acheter un de ses produits.

Les nattes de jonc fabriquées dans les provinces de Kompong Chnang, Kandal et Prey Veng sont connues pour leur qualité et la richesse de leurs coloris. Elles sont à leur place dans les habitations traditionnelles certes mais également pour décorer avec goût des maisons plus cossues.

Leur taille est un handicap dans l’optique d’un cadeau à rapporter aux amis. Mais il en existe quelques versions moins encombrantes avec lesquelles on peut voyager. Comme dans toute l’Asie du Sud-Est, on trouve facilement sur les marchés toutes sortes de vanneries. Nous recommandons les boutiques des villages flottants de nos circuits.

Deux idées cadeaux : des balles en rotin tressé et les petits paniers ronds, servant à la cuisson du riz gluant. 
 

Considéré comme l’un des meilleurs du monde, il coûte une fortune en France. Sur place, il est nettement plus abordable. Il en existe quatre variétés, toutes issues de la même plante : vert, noir, rouge et blanc, le rouge étant le plus réputé pour son arôme subtil.

Les producteurs de la région de Kampot ont acquis la connaissance de la culture du poivre de génération en génération. Aujourd’hui, ils mélangent méthodes traditionnelles et modernes. Il est cultivé avec des engrais organiques (fumier, guano de chauve-souris) et traité avec différentes plantes qui servent comme pesticide.

Notez que cette épice est le tout premier produit agricole cambodgien à avoir bénéficié d'une Indication Géographique Protégée (IGP). Ce label le protège depuis 2010 et est officiel à l’échelle européenne depuis 2016. Le poivre noir de Kampot est d'ailleurs le seul au monde à bénéficier d’une IGP. 

Les sculptures en pierre sont le fruit d’un savoir-faire typiquement cambodgien. Inutile de rappeler les merveilles architecturales en pierre du complexe d’Angkor, n’est-ce pas ? Pour acheter une statuette en pierre, c’est possible dans certains villages, mais pour comprendre l’étendue de la maîtrise de la sculpture en pierre, une visite d’Angkor s’impose.

Direction les tailleurs de pierre des Ateliers Artisans d'Angkor. C'est une entreprise de réhabilitation de l'art et des techniques des artisans cambodgiens soutenue par diverses organisations européennes. On y découvre les techniques ancestrales dans différentes branches : sculpture sur bois, sur pierre, gravure, dorure à la feuille, charpente, ébénisterie...

Une boutique vend la production de l'école et l'on peut donc emporter un souvenir de cette visite, qui est d’ailleurs gratuite. C’est ouvert tous les jours de 7h30 à 18h30. Attention ! Il y a beaucoup de visiteurs entre 11h et 15h.

Dernière recommandation Cambodge Autrement, à Angkor, les souvenirs de toutes sortes pullulent, de plus ou moins bonne facture, il est donc préférable d’éviter d’acheter à n’importe qui. Enfin, n’achetez ou ne ramassez aucune pierre sur place, les temples ont été abondamment pillés et l’exportation d’antiquités est sévèrement punie, les contrôles douaniers au départ sont fréquents.