Le Cambodge est un pays riche de beautés naturelles et de paysages à couper le souffle, sans oublier bien sûr la culture locale et la vie sauvage. Nous avons tous ces images de temples oubliés perdus dans la jungle, un pays de merveilles à découvrir, aussi bien sur les plans historique que botanique ou même zoologique. Faire de la randonnée dans ce pays est un must mais cela implique aussi quelques efforts : les temps de trajet sont longs, les déplacements souvent difficiles, bref, la randonnée au Cambodge se mérite…
Dès lors, par où commencer ? Tout d’abord s’assurer d’être entre bonnes mains. Celles de professionnels, car faire du trekking au Cambodge ne s’improvise pas. Inutile de vous rappeler que ce pays a été le théâtre de nombreux soubresauts de l’Histoire du 20ème siècle et des milliers de mines représentent encore un danger potentiel lorsqu’on s’aventure dans la nature.
Il convient donc de goûter aux joies de la randonnée sur des sentiers réputés sécurisés, sous la supervision de guides professionnels. Enfin, il est bon de savoir aussi quelle sont les règles culturelles et religieuses en vigueur dans les régions traversées afin de ne pas se retrouver en porte-à-faux. Autant d’éléments que nous maîtrisons bien sûr parfaitement chez Cambodge Autrement.
Sachez encore que l’hébergement est généralement très simple et la qualité des services à espérer souvent limitée. Les guides francophones ne sont pas disponibles sur place et les guides anglophones ont un niveau d’anglais plutôt faible. Nous proposons bien sûr la possibilité d’être accompagné par nos guides francophones mais cela va se grever sur le coût du séjour, le rendant sensiblement plus élevé. Il faut savoir que nous sommes obligés de passer par l’intermédiaire des prestataires locaux afin d’utiliser sur place les guides connaissant les sentiers.
Mondulkiri : sans doute les randonnées les plus accessibles
Situé dans l’est du Cambodge, la province isolée de Mondulkiri offre de nombreuses possibilités de treks. On y trouve les fameuses tribus des collines ainsi que la plus importante population d’éléphants du pays. C’est la région la plus facile d’accès, celle que nous proposons le plus souvent lors d’une demande de trek, mais cela représente quand même 6 heures de route.
Il y a la possibilité de faire des randonnées sur un ou même plusieurs jours avec nuitées dans la forêt à la belle étoile. Au programme : rivières, cascades, flore et animaux sauvages, ainsi que les fameux éléphants. Notez qu’il s’agit d’un tourisme organisé au niveau communautaire, qui procure du travail aux populations locales. Il est possible de rencontrer les éléphants ou d’aller à la découverte des villages des minorités Bunong.
Rattanakiri : encore plus isolée mais possible en famille
Il s’agit de la région la plus reculée du pays et cela implique généralement un important détour pour s’y rendre, à moins de la coupler avec la découverte de Mondulkiri. Située entre le parc national Virachey au nord et les berges de rivière Sesan au sud, cette région offre de nombreuses possibilités en termes de randonnée. On y trouve encore nombre d’animaux sauvages, notamment toutes sortes d’oiseaux. Peuplée pour l’essentiel de tribus telles que Tampouns, Kroeungs, Jaraïs et Katchas, Ratanakiri propose des activités assez faciles d’accès notamment en famille. L’excursion proposant le plus de marche à pied étant « totems Katchas et territoire Kroeung, camping sur une île déserte ». Vous y découvrirez des villages de ces minorités ainsi qu’une intéressante excursion sur l’eau.
Les Cardamomes pour les aventuriers ou les hédonistes
Chi Phat, c’est notre coup de cœur, nous vous proposons une marche à travers des paysages variés : plateaux, jungle, cascades, rivières, forêt de bambou, avec au bout un sommeil réparateur à la belle étoile, confortablement installé dans votre hamac. Là, nous nous adressons au baroudeur en vous ! Si vous souhaitez revenir à la vie naturelle basique et si les mots « perdu dans la jungle » vous parlent, cette destination est pour vous. Coupé du monde vous serez car votre smartphone ne sera d’aucune utilité… Il n’y a pas de réseau ! A savoir aussi, les prestations des guides locaux sont aléatoires.
A Tataï, il existe aussi beaucoup de randonnées possibles alentour, avec de nombreuses options, mais celles-ci ne sont possibles que durant la saison sèche, de novembre à avril. Là, l’atmosphère est plus vacances avec quelques hôtels de standing et des excursions plus faciles. Possibilité d’excursions en long boat sur la rivière pour visiter la cascade et également de logement dans des tentes dressées sur un ponton placé sur la rivière. Idéal pour se relaxer dans une ambiance de forêt luxuriante !