Grands voyageurs, Maryvonne et Michel sont des habitués de notre réseau Un Monde Autrement. Après les avoir accueillis une première fois au Cambodge en 2017, nous avons eu le plaisir de les retrouver pour un second périple hors des sentiers battus. Un nouveau voyage inoubliable marqué par les rencontres avec les cambodgiens.
Pourquoi avoir choisi de repartir au Cambodge une seconde fois ?
Nous avions gardé un très bon souvenir de notre premier voyage mais notre unique nuit sur le Tonlé Sap nous avait laissé sur notre faim et nous étions très tentés par le parfum d’aventure qui se dégageait du Mondolkiri et du Ratanakari. Ce sont les raisons pour lesquelles nous tenions absolument à passer plus de temps sur le lac et découvrir ces provinces dites reculées et peu fréquentées…
Quel est selon vous la recette d’un voyage réussi ?
Trois éléments sont pour nous essentiels : l’agence, le/la guide ainsi que l’adéquation entre notre projet et sa finalisation.
Une relation de confiance se crée avec l’agence. On sait qu’on peut compter sur elle en cas de besoin et qu’elle construit le voyage au plus près de nos désirs, aussi bien pour le parcours que pour les hébergements, tout en laissant la place aux découverte impromptues… Elle tient également un rôle de conseil et de proposition afin de mettre en adéquation notre projet et les contraintes qui peuvent exister sans que nous en ayons conscience.
Enfin, le guide a une importance capitale car si le voyage est bien ficelé mais que celui-ci n’est pas motivé, c’est le fiasco assuré ! Dans notre cas, nous avons apprécié sa bonne humeur, son esprit d’entreprise, son empathie avec les gens rencontrés, sa débrouillardise, ses bons plans… son envie de faire découvrir et aimer son pays ! En somme, sa faculté à nous ouvrir des portes et à mieux nous faire connaître les « locaux. »
Sur ce second voyage, quel endroit avez-vous préféré ?
Sans conteste le petit séjour sur le Tonle Sap, on aurait même pu y rester une nuit supplémentaire !
Quelle a été votre plus belle rencontre ?
Le monsieur qui nous a « promenés » en tracteur à travers le village sur le lac, il était tellement content et fier et les habitants semblaient découvrir ce moyen inédit avec bonne humeur. J’en garde un très bon souvenir.
Il y a également cette famille, occupée à récolter le riz à la tombée du jour : non seulement le décor était fabuleux avec les feux du couchant, mais leur gentillesse faisait plaisir à voir.
Tout comme ces deux jeunes garçons du Mondolkiri qui se teignaient les cheveux en rouge avec des graines semblables au rocou, ou ce vieux monsieur du Ratanakiri qui, bien qu’étant très démuni, a tenu à nous offrir quelques bananes…
Selon vous, que faut-il ramener comme souvenir du Cambodge ?
Un krama bien évidemment mais surtout des souvenirs plein la tête ainsi que de belles photos et de beaux films.