5 plats préférés des Cambodgiens

S’il y a bien quelque chose en abondance au Cambodge, c’est la nourriture ! Et oui les Cambodgiens adorent manger et les moments de convivialité se déroulent toujours autour d’une multitude de plats à partager.

Mais revenons d’abord à l’histoire de ce pays pour mieux comprendre ce qui est à la base de sa cuisine. Au temps du royaume d’Angkor, le berceau de la civilisation khmère, la cuisine tournait simplement autour de deux éléments : le riz et le poisson.

Il y avait des raisons pour cela, l’interconnexion des réseaux hydrauliques du royaume, de l’irrigation des rizières et des cours d’eau naturels comme Mékong et Tonlé Sap, assurait profusion de ces deux aliments.

Toutefois, au cours des siècles, la cuisine s’est enrichie au contact des différents pays qui ont marqué l’histoire du pays. Notamment la Thaïlande, le Vietnam, l’Inde, la Chine et la France. Aujourd’hui, on y trouve beaucoup de soupes, essentiellement à base de riz et de légumes.

Ces soupes sont aussi servies avec de la viande (porc et bœuf), du poisson d'eau douce comme les anguilles et du poulet. Ah, n’oublions pas le chevreuil là où il y a des forêts ! Les préparations sont agrémentées de citronnelle, coriandre, gingembre et prahoc, une spécialité locale qui s'apparente à une sauce à base de poisson fermenté dans une saumure.

Généralement, les khmers prennent un bon petit déjeuner avant d’aller travailler, entre 6h et 8h. Ils déjeunent entre 11h et 13h et dînent entre 17h et 20h. À tous les coins de rue, vous trouverez vendeurs de fruits et légumes, étals de viandes, cafés, restaurants et un tas de petites échoppes ambulantes.

Si vous souhaitez goûter quelques spécialités locales, voici 5 plats appréciés des Cambodgiens selon Cambodge Autrement… 

Il s’agit d’une soupe à base de viande de bœuf et de boulettes de bœuf ou de poisson qui se mange avec des nouilles de riz blanches. Les Khmers mangent généralement ce plat au petit déjeuner. C’est surtout le bouillon qui rend ce plat savoureux. Notez que c’est aussi un plat assez consistant pour bien démarrer la journée.

Cuit à la vapeur dans une feuille de banane, ce poisson est parfumé aux épices et au lait de coco. C’est un plat incontournable que l’on retrouve dans tous les restaurants accueillant des touristes. Notez que ce plat est parfois proposé sous différentes variantes : amok de poulet, de crevettes, végétarien… Nous offrons la possibilité de participer à un cours de cuisine pour apprendre à le préparer.

C’est du bœuf mariné, coupé en morceaux et sauté au wok. Il est servi sur un lit de salade verte, avec des rondelles de tomate et d’oignons. Il est toujours accompagné de riz blanc et d’une sauce au citron vert, au sel et au poivre dans laquelle on peut tremper les morceaux. Ce plat serait en réalité d’origine vietnamienne et la façon de préparer la viande trouverait son origine dans la cuisine française. Au Cambodge, il a la particularité d’être servi avec un œuf sur le plat.

Maintenant, pour les plus téméraires d’entre vous… 

Cité plus haut dans l’article, cette pâte de poisson salé et fermenté était confectionnée à l’origine dans le but de conserver le poisson durant les mois où celui-ci était rare. La chair du poisson écrasée ou moulue est exposée au soleil pendant une journée entière, puis salée et fermentée pendant 20 jours. Employé surtout comme condiment dans la cuisine cambodgienne, son odeur forte lui donne le surnom de « fromage cambodgien ». Mais on peut aussi consommer le prahoc en plat principal, servi avec du riz et des légumes frais comme des concombres ou les aubergines thaïes.

Oui, vous avez bien lu ! Les Khmers se font un plaisir de grignoter toutes sortes d’insectes : criquets ou vers à soie grillés, fourmis marinées et mêmes mygales frites… bien que chacun de nous sait pertinemment que les araignées ne sont pas des insectes. Mais à ce stade de l’expérimentation culinaire, ce détail n’a plus guère d’importance ! Manger des insectes au Cambodge était courant en période de famine et cette pratique a été particulièrement vitale durant l’oppression des Khmers rouges. Aujourd’hui, on dira que tout se mange au Cambodge, insectes mais aussi pattes de poulet, langues de canard, têtes de poissons, serpents, rats, oisillons. Le village de Skun, à 70km de Phnom Penh, est d’ailleurs particulièrement connu pour son marché aux insectes.